L’automne est vraiment là, il n’y a plus de doute…Les signes autour de nous sont multiples. Un vol de grues en chemin pour l’Afrique. Les premières gelées matinales. Le feuillage des arbres qui se pare de reflets dorés. Et dans notre assiette qu’est-ce que ça donne ?
Depuis la fin du mois d’aout, les premières courges montrent le bout de leur nez. Alors, on se retient de les déguster à cette période… On sait bien qu’elles nous accompagneront durant tout l’hiver. Mais là, ça y est, le top départ est donné, l’automne c’est aussi le meilleur moment de les redécouvrir !
Voici donc une petite recette qui profite des derniers beaux jours. Le soleil est encore un peu avec nous. Alors avant les soupes et les gratins, on se régale d’un patidou ferme et sucré, associé à la saveur fraîche et acidulé d’un quinoa citronné préparé façon taboulé. Quelques brins de coriandre pour relever et c’est tout !
Pour 2 belles portions
-130 g de quinoa
-1 patidou
-4 citrons pressés
-1 poivron vert
-quelques brins de coriandre
-2 cs de graines de courge
-2 cs de raisins secs
-huile d’olive
-sel, poivre
- La veille, rincer le quinoa et arroser de jus de citron. Laisser tremper : c’est l’acidité du citron qui va cuire le quinoa et le faire gonfler, à la manière d’un taboulé classique.
- Le jour même, nettoyer et couper le patidou en tranches. Pas besoin de l’éplucher, à la cuisson la peau du patidou (comme celle du potimarron, ou encore du butternut) deviendra tendre. Faites-le cuire pendant 10 petites minutes à la vapeur.
- Pendant ce temps, faire tremper dans un peu d’eau chaude les raisins secs, laver et trancher le poivron, et préparer la coriandre.
- Une fois le patidou cuit, mélanger l’ensemble des ingrédients au quinoa. Assaisonner simplement avec de l’huile d’olive, du sel et du poivre et parsemer de graines de courges. Pour une version chaude, si l’envie vous prends, vous pouvez faire revenir quelques minutes ce mélanges dans une poêle.
Astuce nutritionelle : Nombreux sont les avantages de « cuire » ses céréales à l’aide du jus de citron ! En plus d’être économe en énergie, cette technique permet de développer le « potentiel » d’énergie que contient chaque grain. Grace au trempage, on permet aux enzymes contenus dans la céréale de s’activer et de déclencher des réactions à l’origine d’une meilleure digestion et assimilation des protéines, vitamines et minéraux présentes dans la graine. Ce que la seule étape de cuisson ne permet pas… Ce processus est d’autant plus accentué lorsque la graine arrive à germination (nous pourrons détailler d’autant plus cette étape lors d’un prochain article sur l’utilisation des graines germées), mais pour cela il faudrait patienter quelques jours en plus ! Ici, à la différence des graines germées, c’est que notre quinoa est tout de même cuit par l’acidité du citron. Mais en évitant de le chauffer à trop haute température, les effets de dénaturation de la cuisson sont amoindris et la céréale conserve ses nutriments. A savoir que cette technique, habituellement utilisée pour la semoule, fonctionne très bien avec le boulgour, mais aussi avec le millet ou encore le sarrasin. Par contre, les céréales demandant des temps de cuisson plus long, comme le riz, ou le blé entier, épeautre ou le petit épeautre reste encore trop ferme.
La belle porcelaine présente sur les photos a été dénichée dans la boutique de créateurs SiO2, sur Brive la Gaillarde. Pour plus d’informations, vous pouvez visiter leur page là.