Qui se cache derrière les galettes bretonnes, les tourtous corréziens, ou encore les bourriols auvergnat ? Avec sa couleur et son goût bien prononcé, on ne peut pas la louper ! Oui, vous avez deviné, c’est bien la farine de sarrasin ! Mais pourquoi cantonner son utilisation aux recettes « traditionnelles » ? Et si on sortait le gaufrier pour changer ?
Voici une petite recette toute simple permettant de redécouvrir nos gaufres préférées version salées, grâce au sarrasin ! En troquant, pour les mêmes quantités, la farine de blé par celle de sarrasin, et le beurre par de la purée de noisette, on obtient une pâte au caractère bien trempée ! Et en bonus, pour les accompagner de façon légère pour le dîner, une purée-minute douce et fraîche de courgettes et de menthe.
Pour 7 gauffres
-125 g de farine de sarrasin
-25 g de purée de noisette
-1 œuf (facultatif)
-1/2 cc de bicarbonate + 1/2 cc de vinaigre
-8 cl de lait (végétal ou non)
-8 cl d’eau
-une pincée de sel
Pour 2 bols de purée
-2 courgettes
-6 feuilles de menthes
-2 cs de fromage blanc de brebis
-2 cs de jus de citron
-1 cs d’huile d’olive
-sel, poivre
- Mélanger la farine, la levure ou le bicarbonate, le sel, la purée de noisette et l’œuf. Ajouter petit à petit le lait et l’eau. La pâte obtenue doit être lisse mais plus épaisse qu’une pâte à crêpe.
- Pendant que la pâte repose un peu, préparer la purée : couper en gros morceaux les courgettes et faites les blanchir 1 ou 2 min dans de l’eau bouillante. Passer les sous l’eau froide et placer les dans un blender. Ajouter y le reste des ingrédients : la menthe, le fromage blanc, l’huile, le citron et les aromates. Mixer et placer au frais, le temps de faire cuire les gaufres !
- Chauffer votre gaufrier et faire cuire la pâte jusqu’à obtenir une croûte craquante. Et s’il en reste, pourquoi ne pas les garder pour le petit déjeuner ?
Astuce nutritionnelle : Revenons sur notre sarrasin ! Si on a pour habitude de l’appeler aussi blé noir, il ne fait pourtant pas parti de la famille des graminées, comme les autres céréales. En réalité, on le classe comme le quinoa ou l’amaranthe parmi les « pseudo-céréales ». Ses propriétés nutritionnelles en sont ainsi intéressantes : sans gluten, il contient tous les acides aminées essentielles (ce qui n’est pas le cas des céréales classiques), des fibres solubles en quantité plus importantes, des antioxydants et des minéraux comme le cuivre ou le calcium. Bien connu pour pouvoir pousser sur des sols pauvres, la culture du sarrasin s’est pourtant vu remplacer petit à petit par des productions plus rentables au fil du temps… Aujourd’hui, sa production reste maintenu principalement en Bretagne et en Auvergne, mais on peut en trouver localement dans d’autres régions. En effet, en raison de sa rusticité, des paysans peuvent le cultiver à moindre frais (pas besoin d’engrais, ni de produits phytosanitaires) et valoriser des terres peu fertiles. Vous en trouverez surement dans un magasin de producteurs locaux !