C’est le début (ou la fin…) des vacances de printemps ! Ça sent bon la douceur, les couleurs, et l’envie de tester de nouvelles expériences culinaires ! La tarte tatin, vous connaissez ! Et bien essayons de la revisiter à notre manière !
Pas de pommes pour cette fois ci ! On va se la jouer plus coloré et plus acidulé avec du citron, que l’on va associer avec du thym citron dans une pâte très fine à l’huile d’olive. Et pour adoucir tout ça, un peu de sucre complet mais en quantité très raisonnable ! Vous n’êtes pas curieux du résultat ?
Pour une pâte à tarte de 22cm de diamètre
-200g de farine de blé ou de petit épeautre
-4 cs d’huile d’olive
-2cs de sucre complet
-1 cs de thym citron
-7cl d’eau
Pour la garniture au citron
-2 citrons
-5cs de sucre complet
-4 cs de crème (végétale ou non)
- Préparer la pâte : dans un saladier, mélanger la farine avec le thym, le sucre, le sel et l’huile. Ajouter l’eau petit à petit tout en commençant à malaxer. Lorsque la pâte est bien élastique sans être collante, laisser la reposer.
- Préchauffer le four à 180 degrés.
- Trancher les citrons finement et enlever les pépins. Faire chauffer le sucre dans une casserole et arroser le petit à petit avec de l’eau chaude afin de former un caramel très léger. Plonger y les tranches de citrons.
- Dans un moule à manquer, placer une feuille de papier sulfurisé et étaler y les tranches de citron. Arroser les du caramel et étaler la crème en dernière couche.
- Étaler la pâte très finement. Former d’abord les bords de la tarte que vous disposez entre les citrons et le bord du plat. Étaler y ensuite le fond de tarte et enfournez pour 30 minutes environ.
- A la sortie du four, pousser le fond de la tarte qui aura légèrement gonflé. Laisser refroidir un peu puis démouler délicatement.
Astuce nutritionnelle : Ah le sucre… Pourquoi aimons nous tellement sa saveur douce et rassurante ? Certains l’explique de part le fait que le lait maternel soit sucré…mais des scientifiques ont prouvé que même avant la naissance, des fœtus avalant du liquide amniotique normalement salé en avalaient plus si celui –ci était sucré ! C’est à croire que son goût est véritablement inscrit en nous, et d’ailleurs c’est lui qui nous a permit durant notre époque « cueilleur » de distinguer les plantes comestibles des plantes amères présentant des alcaloïdes dangereux. Mais cela ne fait que cinq ou six générations que nous sommes exposés à une consommation de sucre concentré et ce n’est pas suffisant pour permettre à notre corps de s’adapter à cette multiplication par dix de l’apport de sucre. L’idée n’est donc pas d’aller vers une stigmatisation négative du sucre mais de rester dans une consommation raisonnable, l’aspect raisonnable variant en fonction de chacun 🙂 ! Cependant, la chrono-nutrition nous apprend qu’il est préférable de consommer nos douceurs préférées soit en dessert le midi, soit au goûter…mais avec modération !